Nouvelle de la semaine, balancée par Sly : Mike Starr, premier bassiste d'Alice In Chains, a donc trouvé la mort il y a quelques jours, après deux décennies d'oubli total. Il était de toute évidence l'archétype du gars bouffé par la pseudo gloire, écrasé par un star system qui fait passer en deux secondes de l'état d'illustre anonyme à celui de star du rock. Qui n'est pas préparé à ça le regrette généralement amèrement. C'est en perçant avec Alice In Chains que Starr a commencé à toucher à la petite poupoudre, comme d'autres l'ont fait depuis 25 ans au sein de la scène de Seattle : Andrew Wood, Kurt Cobain bien sûr, Layne Staley, Mark Arm qui a su s'en tirer, ou Mike Mc Cready. Et bien d'autres.
Starr n'était à priori pas le plus futé des musiciens de Seattle. Il aimait d'abord s'amuser, mais il n'était définitivement pas le meilleur musicien du coin, juste un gars qui jouait de la basse en s'en tirant pas trop mal... Mike Inez est surement bien meilleur. Ses copains d'Alice In Chains ont comptés rapidement faire leur vie sans lui, car il avait depuis le commencement de l'aventure, eu bien du mal à gérer le succès soudain, l'argent qui coule à flot, et la drogue.
Ben Rew (roadie de TAD) : Le groupe voulait le virer quand ils ont été signé, mais le label leur a conseillé de le garder, parce qu'il avait le physique de l'emploi et que ça passait bien. Pauvre Mike, ça aurait été beaucoup mieux pour sa santé s'ils l'avaient viré à ce moment là...
Sean Kinney : En janvier 1993, on a fait deux dates sur deux festivals au Brésil. Tout le monde était là bas : L7, les Red Hot... Ça a été un moment un peu "aigre doux", parce que Mike Starr était sur le départ - c'est le dernier show qu'on a fait avec lui. C'était un des plus gros show qu'on ai jamais joué - surement 100000 personnes. On était mal, parce qu'il partait. Je connaissais ce gars depuis... lui et moi étions dans des garages bands depuis... qu'on a 11 ans... C'était un triste moment.
Doit y'avoir carrément un village pour anciens musiciens de Seattle là haut, pas possible autrement...
Ben Rew (roadie de TAD) : Le groupe voulait le virer quand ils ont été signé, mais le label leur a conseillé de le garder, parce qu'il avait le physique de l'emploi et que ça passait bien. Pauvre Mike, ça aurait été beaucoup mieux pour sa santé s'ils l'avaient viré à ce moment là...
Sean Kinney : En janvier 1993, on a fait deux dates sur deux festivals au Brésil. Tout le monde était là bas : L7, les Red Hot... Ça a été un moment un peu "aigre doux", parce que Mike Starr était sur le départ - c'est le dernier show qu'on a fait avec lui. C'était un des plus gros show qu'on ai jamais joué - surement 100000 personnes. On était mal, parce qu'il partait. Je connaissais ce gars depuis... lui et moi étions dans des garages bands depuis... qu'on a 11 ans... C'était un triste moment.
Doit y'avoir carrément un village pour anciens musiciens de Seattle là haut, pas possible autrement...
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