Jerry Cantrell : A l'époque (celle de Facelift), on avait une "fuck it" attitude. Si on nous proposait un concert que personne ne voulait prendre, on y allait. On allait jouer avec n'importe qui - c'était notre façon de faire. On se foutait de quel style de musique c'était - on avait un concert à donner avec un public en face, donc on était là. On a ouvert pour Poison, Warrant, ce style de groupe...
"Man In The Box" a percé au milieu de la tournée "Clash Of Titans - une putain de tournée, dure : cette fois on ouvrait pour Slayer, Megadeth et Anthrax. Ils tournaient tous les trois en tête d'affiche, mais les fans de Slayer étaient les plus endurcis, les plus supporters : "Slayer, Slayer, Slayer". Je me souviens avoir joué au Red Rocks près de Denver, et la scène était construite d'une telle manière que n'importe qui, d'une certaine distance, pouvait y jeter n'importe quoi. Ce concert a été une étape importante pour le groupe. On a été littéralement massacré. Ils ont commencé à nous jeter des trucs à partir du moment où on est rentré sur scène. Bordel, c'était impensable. On jouait avec toujours un œil sur le public - un œil sur tous ces trucs qu'ils nous envoyaient à la tronche, en essayant de les éviter au maximum, et ce sans s'échapper ni sortir de la scène. Après un moment où on avait été constamment bombardé de toute cette merde - je sais pas comment ils ont fait ça, mais ils ont balancé un jerrican rempli de liquide, qui s'est scratché sur la batterie de Sean.
"Man In The Box" a percé au milieu de la tournée "Clash Of Titans - une putain de tournée, dure : cette fois on ouvrait pour Slayer, Megadeth et Anthrax. Ils tournaient tous les trois en tête d'affiche, mais les fans de Slayer étaient les plus endurcis, les plus supporters : "Slayer, Slayer, Slayer". Je me souviens avoir joué au Red Rocks près de Denver, et la scène était construite d'une telle manière que n'importe qui, d'une certaine distance, pouvait y jeter n'importe quoi. Ce concert a été une étape importante pour le groupe. On a été littéralement massacré. Ils ont commencé à nous jeter des trucs à partir du moment où on est rentré sur scène. Bordel, c'était impensable. On jouait avec toujours un œil sur le public - un œil sur tous ces trucs qu'ils nous envoyaient à la tronche, en essayant de les éviter au maximum, et ce sans s'échapper ni sortir de la scène. Après un moment où on avait été constamment bombardé de toute cette merde - je sais pas comment ils ont fait ça, mais ils ont balancé un jerrican rempli de liquide, qui s'est scratché sur la batterie de Sean.
Ça a rendu Layne furieux. Il a commencé à ramasser ce qu'ils nous jetaient et à leurs renvoyer. Il a sauté les barricades et s'est mis à cracher sur les gars de devant, leur balancer des trucs à la gueule, exactement comme eux nous avait fait. Donc on a tous fait la même chose, on a tous suivi Layne. On leur a foutu droit dans leur gueule, on a commencé à leur renvoyer en plein leurs faces ce qu'ils nous avait jeté. Et on a fini notre set. On s'est dit à un moment qu'il fallait qu'on finisse vite et qu'on se barre de la scène, ou ils finiraient par tous nous tuer... Après le show, il y avait un groupe de fans de Slayer près de notre bus, et on s'est dit que cette fois c'était mort, qu'ils allaient nous défoncer - ils nous bloquaient l'accès du bus. Mais en fait non, ils nous on juste dit : "Vous êtes des mecs bien, vous êtes pas des tapettes".
Sources tirées de "Grunge Is Dead" de Greg Prato
Sources tirées de "Grunge Is Dead" de Greg Prato
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire