Josh Homme (leader des QOTSA, guitariste de Kyuss et des Screaming Trees) : Mark Lanegan est flippant! C'est le mec le plus méchant que je connaisse et que j'apprécie. C'est aussi l'un des mecs les plus drôles que j'ai rencontré, et la plupart des gens ne connaîtront jamais cette facette de sa personnalité parce qu'ils n'ont tout simplement pas le courage d'aller vers lui... Ce que je peux tout à fait comprendre.
Mark Pickerel (premier batteur des Screaming Trees) : Lanegan venait d'un cercle dont nous avions tous peur. C'était tout à la fois une bande de ploucs, de sportifs sans cervelles, et de drogués (stoner) - et chacun de ceux là étaient les pires dans leurs propre catégorie. Je pense que Mark a joué une saison au football. Mais il était aussi un stoner et il buvait beaucoup, donc c'était dur pour moi d'imaginer qu'il allait à l'église. Beaucoup de gens avaient peur de Mark, parce que s'il était à une soirée et qu'il buvait, il avait toujours dans la tête de foutre sur la gueule de quelqu'un. Mais il était aussi quelqu'un de très aimant, et il était toujours attentionné avec chacun de nous. A chaque fois qu'il y avait un problème nous concernant en ville, si n'importe qui nous emmerdait, il était toujours le premier à prendre notre défense.
Mark Lanegan. Personnage parmi les plus ambivalents de la scène de Seattle. Poète mystique. Jim Morrison grunge. Grand copain d'un certain Kurt Cobain avec qui il reprit ce qui deviendra l'un des inédits de Nirvana, Where did you sleep last night, morceau responsable à lui tout seul de ventes complètement inutiles de quelques centaines de milliers de disques de plus chez Geffen. Et musicien omniprésent au sein de la scène alternative des années 2000, grand habitué du Rancho de la Luna aux cotés de ses amis Josh Homme ou Alan Johannes, et toujours présent auprès de son vieux compère Greg Dully (ex Afghan Whigs, son jumeau chez les Gutter Twins)... Mark Lanegan et bin vous savez quoi, il me donne l'impression d'être un mec sacrément attachant... Bon, de là à lui donner le bon dieu sans confession, on n'en est pas encore là... Et ben savez quoi? Le gars il nous pond un nouvel album qui me ferait vendre père et mère... Un condensé de blues (pas la musique, mais l'esprit) envoutant, sombre, nostalgique, beau à en pleurer. C'est lundi prochain 6 février qu'on pourra le trouver chez les meilleurs (vrais) disquaires, s'ils existent encore... Et pis savez quoi? Le gars il pense sérieusement à revenir en juin ou du moins dans l'été dans notre beau pays pour se faire pardonner de ne pas passer en mars... Sympa quand même le gars... Franchement, putaing de bordel, à écouter ce nouvel album en boucle, il me semble qu'il ne faudra pas louper ça... Déjà que sa discographie solo est impressionnante, là on touche au sublime... La vidéo de The Gravedigger's Song en dessous. Un autre extrait de l'album dans la playlist Deezer à droite...
Mark Lanegan. Personnage parmi les plus ambivalents de la scène de Seattle. Poète mystique. Jim Morrison grunge. Grand copain d'un certain Kurt Cobain avec qui il reprit ce qui deviendra l'un des inédits de Nirvana, Where did you sleep last night, morceau responsable à lui tout seul de ventes complètement inutiles de quelques centaines de milliers de disques de plus chez Geffen. Et musicien omniprésent au sein de la scène alternative des années 2000, grand habitué du Rancho de la Luna aux cotés de ses amis Josh Homme ou Alan Johannes, et toujours présent auprès de son vieux compère Greg Dully (ex Afghan Whigs, son jumeau chez les Gutter Twins)... Mark Lanegan et bin vous savez quoi, il me donne l'impression d'être un mec sacrément attachant... Bon, de là à lui donner le bon dieu sans confession, on n'en est pas encore là... Et ben savez quoi? Le gars il nous pond un nouvel album qui me ferait vendre père et mère... Un condensé de blues (pas la musique, mais l'esprit) envoutant, sombre, nostalgique, beau à en pleurer. C'est lundi prochain 6 février qu'on pourra le trouver chez les meilleurs (vrais) disquaires, s'ils existent encore... Et pis savez quoi? Le gars il pense sérieusement à revenir en juin ou du moins dans l'été dans notre beau pays pour se faire pardonner de ne pas passer en mars... Sympa quand même le gars... Franchement, putaing de bordel, à écouter ce nouvel album en boucle, il me semble qu'il ne faudra pas louper ça... Déjà que sa discographie solo est impressionnante, là on touche au sublime... La vidéo de The Gravedigger's Song en dessous. Un autre extrait de l'album dans la playlist Deezer à droite...
Le mot de la fin pour... Charles Peterson (photographe mythique de la scène de Seattle) : Au festival de Reading, Mark propose de m'offrir une bière. Sur le chemin vers la tente qui fait office de bar, il se prend les pieds dans un câble qui trainait par terre, et se viande tête la première dans la boue. Il m'a fait jurer de ne jamais en parler à personne.
http://marklanegan.com/. Photo tout en haut : Mark dans la Buick modèle 1967 de Charles Peterson
http://marklanegan.com/. Photo tout en haut : Mark dans la Buick modèle 1967 de Charles Peterson
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