Le 16 septembre 1991, Nirvana est à 8 jours de sortir son nouvel album,
sans savoir qu'il sera celui qui déclenchera l'onde de choc alternative
des années 90. Pourtant, à Seattle, le disque est déjà dans toutes les
mains...
Susie Tennant (représentante locale pour Geffen Records) : L'été
d'avant la sortie de Nevermind, il y avait des copies qui tournaient
partout à Seattle. Les gens faisaient des copies pour d'autres, et vous
ne pouviez aller nulle part sans l'entendre. Tu t’arrêtais au feu rouge
et tu l'entendais dans la voiture d'à côté. Tu marchais dans la rue et
tu l'entendais dans les magasins...
Van Conner (bassiste des Screaming Trees) : Un jour il y a eu une fiesta chez Dan Peters, et Krist était là. Tous les trois on s'est mit à écouter l'album, qu'ils venaient juste de finir d'enregistrer. On était là "Wow, c'est vraiment bon mec. Vous les gars vous allez vendre... 100000 disques (rires)*. Vous les gars, vous serez plus gros que Hüsker Dü"
Art Chantry (artiste affichiste) : C'était l'époque où je bossais à The Rocket. Un gars avait amené une cassette avec les deux disques que Nirvana et Soundgarden venaient d'enregistrer - on avait cette cassette de 90 mn avec Badmotorfinger d'un coté, et Nevermind de l'autre. Donc on a commencé à l'écouter : "Merde, c'est un putain de disque!!", puis à changer de face. "Merde, c'est un putain de disque aussi". Puis à changer de face. "Merde, celui là est VRAIMENT un putain de disque". Au bout d'un moment on ne tournait plus la cassette, on ne jouait plus que Nevermind, encore et encore.
Eddie Vedder : Le disque de Nirvana - les gens s'en faisaient des copies. Tout le monde en avait une. Tu l'entendais partout. C'était vraiment excitant. Mais c'était juste basé sur la musique - tout le monde était fasciné par les morceaux. C'était des mois avant que l'album sorte.
C'est dans ces conditions particulières que Nirvana commence à jouer Nevermind en live, et l'une des premières du groupe sera programmé dans un magasin de disque du U District, Beehive Records...
Charles Peterson (photographe de la scène de Seattle) : Pour fêter la sortie imminente de Nevermind, Nirvana s'est produit dans le magasin Beehive Records, situé à proximité du quartier des universités de Seattle. Ils ont joué devant une centaine d'amis et d'inconditionnels. C'est la première fois que j'ai vu des spectateurs se faire porter à bout de bras au dessus du public dans un magasin de disques. En saluant le public avant de commencer le concert, Krist pouvait presque toucher le plafond. (...) Après le concert, le groupe a été assailli par les chasseurs d'autographes. Kurt a l'air totalement dépassé par les évènements. Cela laissait cependant présager la notoriété qu'ils allaient rencontrer.
Art Chantry (artiste affichiste) : C'était l'époque où je bossais à The Rocket. Un gars avait amené une cassette avec les deux disques que Nirvana et Soundgarden venaient d'enregistrer - on avait cette cassette de 90 mn avec Badmotorfinger d'un coté, et Nevermind de l'autre. Donc on a commencé à l'écouter : "Merde, c'est un putain de disque!!", puis à changer de face. "Merde, c'est un putain de disque aussi". Puis à changer de face. "Merde, celui là est VRAIMENT un putain de disque". Au bout d'un moment on ne tournait plus la cassette, on ne jouait plus que Nevermind, encore et encore.
Eddie Vedder : Le disque de Nirvana - les gens s'en faisaient des copies. Tout le monde en avait une. Tu l'entendais partout. C'était vraiment excitant. Mais c'était juste basé sur la musique - tout le monde était fasciné par les morceaux. C'était des mois avant que l'album sorte.
C'est dans ces conditions particulières que Nirvana commence à jouer Nevermind en live, et l'une des premières du groupe sera programmé dans un magasin de disque du U District, Beehive Records...
Charles Peterson (photographe de la scène de Seattle) : Pour fêter la sortie imminente de Nevermind, Nirvana s'est produit dans le magasin Beehive Records, situé à proximité du quartier des universités de Seattle. Ils ont joué devant une centaine d'amis et d'inconditionnels. C'est la première fois que j'ai vu des spectateurs se faire porter à bout de bras au dessus du public dans un magasin de disques. En saluant le public avant de commencer le concert, Krist pouvait presque toucher le plafond. (...) Après le concert, le groupe a été assailli par les chasseurs d'autographes. Kurt a l'air totalement dépassé par les évènements. Cela laissait cependant présager la notoriété qu'ils allaient rencontrer.
*Il s'en vendra 26 millions...
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