Oh vindieu, la scène de Seattle ne date pas que de 1988. Mais une chose qui est sûr, c'est que 1988 marque l'avènement et la suprématie dans le monde de la musique underground, de la scène rock du NorthWest étasunien. La faute à un putaing de single qui déchire sa vieille maman : Touch Me I'm Sick, et à un groupe qui deviendra l'archétype du futur son grunge : Mudhoney. Mudhoney, ils sont trop sales, trop drôles, trop bourrés, trop garage et trop stoogiens dans leur approche de la chose. Ce qui pouvait nous arriver de mieux finalement...
Jonathan Poneman (co fondateur de Sub Pop Records) : Tout le monde pensait que Sweet Young Thing était "the morceau". Puis on a été appelé par des gars qui en savaient plus que nous tous, et qui nous ont dit "Non non - c'est Touch Me I'm Sick". Ce single avait deux faces A - c'était énorme.
Nils Bernstein (publicitaire de Sub Pop) : Un des souvenirs que j'ai de Mudhoney est celui d'avoir été dans le camion d'un pote avec Mark Arm juste après que Green River splitte. Il m'a dit : "je suis en train de monter un groupe avec Steve Turner, et ça va être le meilleur que Seattle ai jamais vu". A peu près un an après ils sortaient Touch Me I'm Sick. Il avait totalement et entièrement raison.
Art Chantry (designer et "affichiste") : Difficile d'exprimer réellement l'impact que ce single a eu. Je me souviens la première fois que je l'ai entendu, j'étais en train de conduire dans Broadway, et cette chanson s'est mise à passer sur la radio. J'étais là : "qu'est ce que c'est que ce truc de dingue". Ca passait sur KCMU, et j'ai du me garer sur le côté pour écouter - je pouvais plus conduire.
Nils Bernstein (publicitaire de Sub Pop) : Un des souvenirs que j'ai de Mudhoney est celui d'avoir été dans le camion d'un pote avec Mark Arm juste après que Green River splitte. Il m'a dit : "je suis en train de monter un groupe avec Steve Turner, et ça va être le meilleur que Seattle ai jamais vu". A peu près un an après ils sortaient Touch Me I'm Sick. Il avait totalement et entièrement raison.
Art Chantry (designer et "affichiste") : Difficile d'exprimer réellement l'impact que ce single a eu. Je me souviens la première fois que je l'ai entendu, j'étais en train de conduire dans Broadway, et cette chanson s'est mise à passer sur la radio. J'étais là : "qu'est ce que c'est que ce truc de dingue". Ca passait sur KCMU, et j'ai du me garer sur le côté pour écouter - je pouvais plus conduire.
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