Seattle est au rock n'roll ce que Bethléem est au christianisme.
Spin Magazine (1992)

On a besoin qu'il arrive à nouveau quelque chose comme ça - pour changer la face de la musique. Tout de suite!
Mike Inez (Alice In Chains)

27/05/2012

Compte rendu Melvins + Sleep, Mudhoney Villette Sonique, Soundgarden Zenith Paris 2012

Allez les aminches, c'est parti pour un WE de folie, on enchaine en 4 jours 3 des quelques groupes emblématiques du Seattle Sound : The Melvins, Mudhoney et Soundgarden. Rappelons que le terme "grunge" n'était pas encore à même d'avoir été pensé que ces trois là sous leur forme originelle (Melvins '83, Soundgarden '84) ou non (Green River '84) essuyaient déjà la poussière des scènes nauséabondes du Seattle underground. Autant dire qu'on a affaire ici à la crème du hardcore américain de tous les temps confondus à jamais...

Jeté porte de Pantin à 15h00 par le covoit', vite on file à la Villette avant d'aller poser le sac chez les copains... Tiens donc, on dirait le riff babaresque de Dragonaut de Sleep qui sort de toutes les pores de la Grande Halle... Aihaihaille, ça promet : surtout penser aux boules quies!!!

19h30 : L'heure de l'apéro cacahuètes... Ça commençait à 19h00 avec Ice Age, des petits cons venus du Danemark... Mais qu'entend-je en arrivant??? Dans les jardins ça groove fort... Un trio basse / batterie / gros bits de la mort? The Field? Des suédois qui déclinent la techno d'une fort belle manière, tantôt grave planante, tantôt sacrément rock n'roll... On est tellement transporté qu'on en oublie ou on habite, et c'est fort heureux quand un concert nous fait c't'effet là... On en oublie aussi les morveux d'Ice Age et c'est fort heureux également, parce que rien qu'à voir le dernier morceau du set, on n'est pas ce qu'on peut dire emballé... 

20h30 : L'hamburger frites, le petit encart qui fait patienter avant le dessert, parce que merde nous c'qu'on veut c'est du sucré. Psychic Paramount. Un bon mélange noise kraut prog instrumental qui incite fortement à poser son cul sur les sièges moelleux de la Grande Halle et à se laisser porter... Peut être un peu trop alambiqué à mon gout pour prendre un plaisir digne de ce nom, mais on respecte, ils le méritent...


22h00 : Le dessert, enfin. Et quel dessert!!! Un bon gros gateau plein de chantilly qu'on s'en met plein la moustache : The Melvins!! Les légendes. Buzz Groz'Bourre et Dale TropVert, toujours accompagnées de Big Business... Après le Hellfest 2011, que vaut le nouveau cru 2012?? Comme ça ne peut être possiblement humain  de cracher sur une nouvelle livraison sonore des Melvins (sortie début juin je crois??!!), il semble tout aussi difficile de chercher à pourrir une prestation scénique de ces bonhommes là... Un concert des Melvins reste, très subjectivement, un énorme moment de jouissance musicale. Sans temps morts, en permanence à fond les ballons, toujours hyper barré. Tout est en trop : les cheveux, les batteries (bordel cette double batterie est absolument jubilatoire), la jolie robe de Buzz... Ça slamme de partout là dedans, la sécurité en est tellement dépassé que c'en est à se taper le cul par terre. Comme d'hab, Buzz et Dale font le show, Jared Warren y va de ses petits cris d'ours noir qu'on serait en train d'égorger à la tronconneuse, histoire d'amuser la galerie le temps de remettre les plombs qui ont sauté : ambiance aux limites de l’extrême électrique, vous dis je... Heureusement ces 4 là ne sont jamais à cours d'idées pour sauver les meubles : une batterie, et à plus forte raison deux batteries, n'ont que peu besoin d’électricité pour se faire entendre. Un Star Plangled Banner plus tard, on est en mesure de dire que, oui, encore une fois, plus ils sont vieux, plus c'est mieux!!! Coté playlist, quelques nouveaux morceaux du dernier album, dont ce War On Wisdom excellent, pas mal d'autres du Melvins version BB, dont ce Water Glass qui, décidément, est devenu un sommet de la discographie du groupe. Mais aussi quelques vieux trucs sortis de derrière les fagots, ce chouette The Bit par exemple qu'on n'aurait jamais pensé entendre ici!!! A juste titre le Villette Sonique ressort la fameuse citation de Kurt Cobain, qui dit que "Les Melvins sont le passé, le présent et l'avenir du rock". C'est désormais plus que vrai. C'est peu de dire qu'on ressort lessivé d'un tel déballage de riffs surpuissants, explosifs et hyper précis qui font la marque des Melvins... Car ces déconneurs ultimes du hardcore américain n'en restent pas moins, et ça se confirme encore aujourd'hui, un des groupes les plus propres, précis, ciselé de sa génération!!! Chapeau bas les Melvins, vous êtes énormes... The setlist







23h15 : La cerise sur le gâteau plein de chantilly : Bon, à ce moment précis de la soirée, on serait près à aller pioncer, mine de rien on s'en est pris plein la tronche, et ça fatigue... Et ben là, the cherry on the gros cake, je dis encore une fois chapeau bas à l'organisation, car, à l'heure d'aller dormir, c'est "Sleep" qui prend la place... Sleep, un monument du stoner rock. je me souviens jeune étudiant naïf, me passant en boucle le fameux Jerusalem de Sleep, 52 minutes et 1 riff, 1 seul. je peux vous dire que pas la peine de se rouler quoi que se soit pour se broyer le cerveau... Sleep donc. Apprécier un concert de Sleep demande un gros effort, unique et indispensable : oublier qu'on a une cervelle, squizzer le mental, passer en mode méditatif. Car on parle ici d'expérience de l'esprit, d'un trip qu'on pourrait qualifier de... chamanique, le mot est lancé... Sous ambiance de fin du monde, ça tombe bien on est en 2012, c'est Dopesmoker qui ouvre le bal... Tiens c'est quoi ces petits nuages de fumées qui montent de partout? C'est marrant ça je me sens tout chose. Si vous avez des joints, des spliffs, de la mariejeanne qu'il dit l'autre Al Cisneros après deux morceaux, please use them. Hé pèpère t'as 12000 trains de retard, t'as pas vu ce strato cumulus qui cherche à sortir de la salle? Bon, on a droit au best of, ni plus ni moins : Holy Moutain, Dragonaut, que du classique!!! Sleep, les rois du son massif. Elephantesque. Outrageusement sabbathesques. Outrageusement lent. Putaing ce batteur est d'une lourdeur qui tient beaucoup à ce jeu hyper lent, tout est là, c'en est absolument dantesque... Et là il peut donc se passer ce fameux truc qui tient à l'expérience mystique, chamanique appelez le comme vous voulez. Ce moment où, sans effort apparent, tu n'existes plus, ne reste que le son. Ce son d'une puissance inoue. Qui te rentre par tous les pores, cette puissance sans nom qui s'installe en toi.... Y plus rien que ce putain de son qui envahi jusqu'au dernier des atomes de ce qui était avant ton corps et qui n'est plus que rien parmi le rien... Allez, il est temps d'aller récupérer toutes ces cellules éparpillées et de voler jusqu'à son pieux pour pouvoir apprécier la suite demain... Setlist



Dimanche 27, 16h30 : Tiens, aujourd'hui j'ai mis un visage sur le pseudo Sly de Seattle Sound... Ca fait bien plaisir, après deux années d'échanges inter blog... Intercalé entre quelque chose comme 28000 groupuscules techno electro gros bits, l'extra terrestre du jour Mudhoney envahi la grande scène du jardin sud, plein soleil, belle ambiance de trente-quarantenaires près à en découdre avec ce qui fut pour eux en 1988 le début d'une nouvelle ère rock... Ces 4 là n'ont pas tant changé que ça... Steve Turner par exemple ressemble toujours autant à l'ingénieur en informatique qu'il n'est pas... Voilà un vrai groupe rock n'roll, rien que quelques simples guitares, basse et une batterie qu'on pourrait presque qualifier de batterie pour débutant... C'est ce qu'on aime chez ces gars, ce sens des choses simples... D'ailleurs on les croiserait dans la rue qu'on les prendrait pour monsieur tout le monde... Alors que merde, ils sont quand même à l'origine d'un des plus grands mouvements musicaux de l'histoire contemporaine... Rapellons que c'est quand même le premier groupe de Seattle à avoir exporté le son du North West américain, ce fameux son crade qui caractérise l'écurie Sub Pop... Bon, Mudhoney ils ont pas grands chose à défendre ici, leur dernier album date quand même d'il y a 4 ans, on le connait par cœur, d'ailleurs on connait tout par cœur... Mais en bon vieux briscard du Seattle Sound, nous ce qu'on aime c'est les vieux trucs. Et des vieux trucs, on en a bouffé plus qu'à notre tour : ces Touch Me I'm Sick, Into The Drink, Judgement, Sweet Young Thing, In n'Out Of Grace, Hate The Police qui nous remuent le cul et accessoirement nous rendent joyeusement mélancoliques!!! Mudhoney tire sur la corde sensible, alors que la première partie à deux guitares donne pas mal de volume aux morceaux, c'est quand Arm lâche le manche et se transforme en clone de Iggy Stooge que le véritable Mudhoney Spirit se révèle... Le bonhomme n'est pas manchot et se donne comme il convient pour déchainer les fans...Et nous, ben on est tout simplement heureux, on a juste les yeux qui pétillent de se retrouver à deux mètres de ses idoles de jeunesse. Putaing, quand on s'imagine ce qu'ils représentent ces gars là!!! Setlist






Mardi 29 20h00 : Comme on est bien calé, là, en deuxième ligne coté gauche, coté guitare, coté Thayil. Et ouaip, si on veut suivre le cours de tricot, c'est quand même mieux d'être en face. Chouette première partie que ces Gaslight Anthem. J'allais même dire : enfin une première partie digne de ce nom. Dans un esprit rock américain, tel qu'on pourrait qualifier Pearl Jam désormais ou Bruce Springsteen, ces gars sont de ceux qu'on dédaignerait pas inviter dans son salon, tellement ce qu'ils font est recherché, et ce qu'ils sont semble plein d'humanité et d'humilité...


21h00 : Soundgarden. Oh putain Soundgarden. S.O.U.N.D.G.A.R.D.E.N!!!! Des années qu'on attendait ça. Suffit juste de jeter un œil sur les articles du blog pour voir que ce groupe, et ses membres, tous sans exception, sont à classer parmi les inventeurs historiques du Seattle Sound, de ceux qu'on retrouvent dès 1980 avec encore les dents qui poussent. Allez, on vire les boules quies, on y comprend mieux sans. Car oui, ce sera le petit hic de ce concert : le son restera pourri du début à la fin... Mais bon, on s'en fout, moi perso c'est pas ça qui viendra gâcher mon plaisir... C'est sur les premières notes de Searching With My Good Eye Closed que le bal s'ouvre sous les acclamations, hourras et autres jubilations diverses. Soundgarden nous sort comme une sorte de triple best of, du Badmotorfinger, du Superunknown à gogo. Oh bordel Hands All Over ou Loud Love plus heavy que jamais. Et yes, Beyond The Wheel ou Hunted Down pour les vieux fans. Et un peu du meilleur de Down On The Upside. Le pied intégral. Soundgarden cultive à merveille ce qu'on aime chez lui, ce sens du riff god-esque. Vous savez, ce riff lent, lourd, puissant que d'autres font très bien aussi, mais qu'eux savent véritablement transcender au point d'y insuffler une âme que, par contre, personne n'a jamais pu jusqu'à simplement toucher du doigt. Ce riff qui pourrait naitre du tréfonds de l'univers, de la queue d'une supernova, ou jaillir du néant des plus grands black holes. C'est ça Soundgarden, cette capacité qu'à ce groupe à nous entrainer "alone in the superunknown", à nous diriger droit vers le coté cosmique que peut avoir la musique. Et c'est peu dire que c'est jouissif. Putaing, jamais on ne retrouvera ailleurs que chez ces gars des riffs aussi heavy. On balance la tête dans tous les sens, on sait plus quoi penser, on n'est pas à même de donner quelques morceaux qui feraient office de summum du concert. En fait on s'en branle car véritablement, tout était énorme. Et pour ceux qui pensent que Cornell a perdu sa voix depuis qu'il prend son thé avec Timbaland, et ben en fait, c'est étonnant, mais c'est dans les morceaux qui demandent le plus de coffre qu'il excelle aujourd'hui. Paraîtrait que ce gars a un bon sens de l'humour, ce n'est que la moitié de la vérité, car c'est carrément une boite à connerie qui s'ouvre dès qu'il prend la parole... Thayil assure le coup, en bon bouddha impassible qu'il est, tout en laissant toutefois filtrer quelques légers rictus de satisfaction, heureux qu'il est d'être là à contenter ses vieux fans... Cameron bucheronne grave et Shepherd, pour qui on a une affection toute particulière, semble prendre son pied en trainant ses guêtres sur toute la longueur de la scène, balançant une de ses basses à 5 mètres en bon père punk qu'il est (à moins que ce ne soit les problèmes de son à répétition qui ne l'exaspère), ou magnifiant d'un son plein de rondeurs nombre de morceaux, tel ce Beyond the Wheel titanesque, comme à l'accoutumé. L'ensemble n'est pas ce qu'on appelle vraiment un groupe expressif sur scène, l'age y est surement pour quelque chose même si c'est clair que tout le monde s'en fout et prend son pied... Pas une chanson qui ne sera reprise en cœur par le public, faut dire que chacun d'entre nous avons eu le temps d'user nos disques en les attendant durant ces 15 années. Une dernière volée météoritique du maître zen Thayil achève Slaves And Bulldozers et un concert qu'on n'est pas près d'oublier. On a la gueule tout écorchée tellement qu'on s'est pris de grosses claques tout au long de la soirée.  Soundgarden fait honneur à son rang, celui d'un des plus original groupes rock de sa décennie. Celui d'un des plus grands groupes rock de tous les temps... Chapeau bas. La setlit ici










Merci à tous les vidéastres en herbe de youtube pour les vidéos, en particulier au monsieur de http://livevideobootlegs.blogspot.fr/, qui fait du putain de boulot... Voili voilou, c'est la fin d'un excellent WE, ponctué d'excellents concerts, et qu'on oubliera pas de sitôt. RV au Hellfest dans 3 semaines pour d'autres reviews concert !!!

19/05/2012

Seattle Grunge's Anecdotes : Bob Whittaker ou le cinquième homme de Mudhoney...


Lui, on ne le voit jamais sur les photos de Mudhoney... Pourtant il le mériterait. Bob Whittaker est un mec marrant comme tout, et accessoirement un autre élément important du Seattle Sound originel... Bob Whittaker est devenu, sur un malentendu, manager de Mudhoney, ce qui lui vaudra par la suite belle carrière puisqu'il finira également au même poste chez REM... Mais dans les années 80, Bob était à 10000 lieux de ça... Il avait juste la chance d'avoir parmi ses tout meilleurs potes des gars comme Mark Arm, Steve Turner ou Charles Peterson...

Mark Arm (chanteur de Mudhoney, batteur des Thrown Ups) : Sur notre première tournée US, on avait emmené Bob. Me demande pas pourquoi, mais il était là. Il ne savait pas comment gérer le son. Mais comme il était vachement plus sociable que n'importe lequel d'entre nous, il était juste chargé de nous trouver tous les soirs un endroit ou crècher. Pour finir, il était un peu devenu notre mascotte...

Steve Turner (guitariste de Mudhoney et des Thrown Ups) : Bob ne s'est absolument jamais sorti les doigts du cul pour nous aider à bouger nos équipements. Il disait toujours : "C'est ton putain d'ampli - alors tu le bouges toi même"

Bob Whittaker : Mon père, Jim Whittaker, est plus ou moins une icône ici dans le North West. Avec son frère jumeau il est devenu un alpiniste fameux, et il a été le premier américain à gravir l'Everest. Il était très bon ami avec la famille Kennedy, surtout avec Bobby Kennedy. En fait, je tiens mon nom de cette amitié. Quand Bobby a été tué, mon père était un ce ceux qui ont porté son cercueil. A cause de ça, mes parents m'ont toujours interdit de jouer avec des pistolets en plastique quand j'étais gosse. (...) Quand j'étais au collège dans les années 80, je me souviendrais toujours de mon père entrant dans ma chambre, alors que j'écoutais tous ces trucs punks, avec au sommet de la pile de disques, celui des Dead Kennedys. Je me suis senti horrible. Je tenais mon prénom de Bob Kennedy - et j'avais ce disque sacrilège. Ça a été dur d'expliquer ça!!! (...) Stone Gossard et moi étions souvent ensemble quand on était gosse. On était du même quartier... Son père courait après ma mère dans leur jeunesse, mais ma mère a préféré Jim. On en a souvent rit avec Stone...

Megan Jasper (standardiste chez Sub Pop, puis directrice, un temps chez Dickless) : Pour mon premier St Sylvestre à Seattle, je suis allé avec J Mastic de Dinosaur Jr à une fiesta chez Bob. J portait une veste de marque "Jim Whittaker", et pour lui Jim était vraiment cool, mais on savait pas que c'était le père de Bob. Et puis on a vu des photos de Bob avec son père sur le frigo. J n'en croyait pas ses yeux... C'était super trippant pour lui!!!

Bob est un gars qui n'a absolument pas une once d'amour propre, ce qui est une qualité quand on s'acharne sur toi : 

John Leighton Beezer (bassiste des Thrown Ups) : Bob avait des problèmes de peau, ce qui n'est pas le genre de chose qu'on crie ordinairement sur tous les toits... Probablement dut au climat du coin...  Il avait des gros cratères sur la face. Quand on a enregistré Melancholy Girlhole (premier album des Thrown Ups), Ed (Fotheringham, le chanteur) en a parlé à Bob, et Bob lui a dit "Super, fais un chanson sur moi". Donc Ed a fait une chanson sur les problèmes de peau de Bob. Et juste pour être sûr que tout le monde comprenne bien, à la fin du morceau, il a crié "Bob Whittaker!". Pour moi ça allait trop loin, mais les gars dans le groupe n'ont rien voulu entendre... 3 ou 4 mois plus tard, je rencontre Bob et il me dit : "J'ai entendu dire que tu voulais pas sortir ce morceau? Pourquoi ça? Je lui ai répondu : "Ben je sais pas Bob, perso je pensais que c'était plutôt cruel pour toi". J'étais le seul gars qui avait suffisamment de décence pour dire que peut être, on ne devrait pas faire ça, et lui il m'enfonçait encore plus : "C'est quoi ton problème? C'est ma chanson bordel!". C'est pour ça que Bob était le gars idéal pour Mudhoney. Ils étaient vraiment cruel avec lui, mais lui il s'en foutait complètement...

Longue vie à Bob!!!

Putaing, zéro photos sur Bob... Alors en haut, on a une jolie photo de Charles Peterson : Mark Arm et Matt Lukin squizzant la queue des chiottes avant de monter sur scène à Bristol UK 1992. Ensuite c'est Jim Whittaker avec son pote Robert Kennedy au sommet de jenesaisquelle montagne...Et pis la pochette de "Melancholy Girlhole" des Thrown Ups, un des groupes de Seattle les plus atypiques et anti musical dans le sens de pas bons mais hyper fun dans l'attitude, qui méritera bien, un de ces jours, un article sur le blog... Jack Endino disait de cet album : "Certains disent que ces gars sont à l'origine du Seattle Sound. Avec cet album ils signent la fin du Seattle Sound". Un morceau des Thrown Ups dans la playlist Grooveshark à droite...