
Geoff Robinson (guitariste de Blood Circus) : On n'était pas vraiment dans le "Seattle Sound". Pour nous ce qu'on faisait c'était d'abord du rock primaire. Si les hommes préhistoriques avaient joué du rock n'roll, ça devait sonner un peu comme ça.
Michael Anderson (chanteur guitariste) : On faisait juste une musique qui ressemblait à un bon vieux plat "barbaque patates"
Ouais... Pour le sûr pas du léger... Le groupe sort en 1988 un premier single "Six Foot Under / Two Way Street" numéroté SP13 et partage la scène à l'époque avec Mudhoney, Nirvana ou Swallow. Suivra un premier et ultime Ep : Primal Rock Therapy, qui sera agrémenté quelques années plus tard de 5 titres. Carrière éclair oblige, Blood Circus se sépare en 1990 suite à une tournée de 6 semaines dans tout le pays en compagnie des Thugs. Puis se reforme pour la forme en 1992...
Doug Day (batteur de Blood Circus) : Notre timing était vraiment mauvais. Je pense qu'on était tout près d'une certaine reconnaissance et ça doit être le pire en terme de mauvais timing... On a toujours joué ce type de musique. On n'était pas dans un trip artistique...

Jonathan Poneman (co-chef de Sub Pop) : Un paquet d'entre vous avez élus vos disques de Soundgarden, Mudhoney ou Nirvana comme des sommets du "grunge". Pas de bol. Primal Rock Therapy est "l'acid test". (...) Blood Circus a non seulement été boudé par les critiques, mais a été l'une des plus mauvaises ventes de l'histoire de Sub Pop
Le son Blood Circus reste cependant un modèle du genre, et perso, Primal Rock Therapy reste lui un des "vrais grands albums méconnus" du Seattle Sound. Deux morceaux dans la playlist Grooveshark : un de l'Ep, l'autre, The Outback, excellent morceau de la compil Sub Pop 200. Calling For Lisa en vidéo, extrait de Hype!
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